Alors que pour la plupart des Canadiens, on est en plein
Reading Break (en gros, les vacances de Février), pour nous les company visits
ont débuté !
On a commencé avec une start up, Grow Lab, situé dans
Downtown Vancouver. En attendant qu’un des managers vienne nous accueillir,
j’ai un peu exploré les locaux. Le décor est très moderne, avec du verre et de
la déco un peu geek.
Il y avait aussi une cuisine où les employés peuvent mettre
leurs affaires dans le frigo ou se cuisiner des trucs.
Yavait même un borne d’arcade !
Une petite partie de Space Invaders entre deux projets?
Ensuite on nous a fait faire le tour de Growlab en nous
expliquant comment marche la boite : en fait Growlab est ce que les
canadiens appellent un « accelerator » de start up. En gros, ils
sélectionnent 4 startup parmis les candidatures qu’ils reçoivent (environ 300)
par an et ils leur font faire 3 mois intensifs de « tutorat » pendant
lesquels les startups reçoivent des ressources autant financières qu’en terme
de réseau.
Puis on a eu l’intervention du PDG de la boite, qui nous a
raconté son histoire. En gros, vu comment il le racontais, il donnait
l’impression que tout ce qu’il touchait se transformait en or. Il a commencé un
première boite, qui a très très bien marché et qu’il a revendu bien cher. Puis
il a lancé Growlab qui marche très bien aussi.
Il nous a aussi donné son opinion sur les éléments qui
faisaient une boite qui marchait ; se focaliser sur les ressources
humaines, et traiter les gens comme des personnes, que ce soit clients, fournisseurs
ou employés. Il nous a aussi dit qu’il fallait mesurer le résultat final, pas
les moyens : laisser ses employés s’organiser. Et enfin, qu’il ne fallait
pas négliger sa famille parce qu’à 90 ans, le plus important sera sa famille,
pas son business.
Après ces sages paroles, on a pris une pause déjeuner, avant
de se retrouver pour visiter la prochaine entreprise, KPMG.
KPMG, anciennement une boite d’audit, s’est reconverti en
boite de conseils en achats, cessions, fusions, et acquisition de capital (en gros
stratégie et finance). On a eu une vraie présentation, avec Powerpoint et tout,
sur l’entreprise mais aussi sur l’économie de Colombie Britannique.
Bon j’avoue que la finance c’est pas trop mon truc, donc
j’ai pas retenu grand-chose de la présentation sur l’entreprise, mais j’ai bien
aimé la présentation sur l’économie de Colombie Britannique ! On nous a appris pleins de trucs sur le
niveau de l’emploi (qui est bien meilleur que celui en France, que ce soit le chômage
en général ou celui des jeunes), sur le niveau de la dette des ménages et du
gouvernement (qui lui par contre, est bien plus mauvais que celui en France)
etc etc…
C’est sympa n’empêche d’avoir une vue de comment ça se passe
dans les autres pays niveau économie, ça fait relativiser sur la situation
française !
Une fois la présentation terminée, on est reparti au campus
d’SFU de Vancouver pour la dernière présentation. C’était la première fois que
j’allais dans le batiment et ça en jettait ! C’était très classe et très
beau, bien plus que le campus de Burnaby ! Bon après c’était assez petit
par rapport au notre.
La dernière présentation de la journée était celle de
l’entreprise Aprio, qui, à la différence des entreprises qu’on avait visité
depuis le début, ne marchait pas très bien. C’était une entreprise qui
réalisait des intranets pour des entreprises (du B-to-B) mais la compétition
était importante et les finances pas très bonnes.
Un autre élément qui aidait par leur cas, c’est que les deux
qui présentaient étaient pas très clair dans leur exposé : on comprenait
pas ce que faisait la boite, ce qu’eux faisaient dans la boite, d’où ils
venaient, leur stratégies…. On comprenait surtout qu’être entrepreneur, c’est
pas que du fun et de la réussite !
La dernière vistie de la journée n’en était pas une :
on a assisté à une interview du Chief Marketing Officer de Netflix, ancien
élève d’SFU. C’était une interview très informelle, que j’ai pas trouvé des
plus intéressantes, parce que c’était beaucoup moins axé à notre classe et
beaucoup plus axé à tout le monde. Mais on nous a donné des conseils à la mode,
du style « fail fast », l’idée que si tu fais une erreur, tu la fait
vite et tu corrige le tir vite. Je dit à la mode, parce qu’il parait que c’est
le nouveau motto des entreprises de Silicon Valley.
Et après tout ça, gros buffet trop bon miam miam !