Jour 51: Soirée cocktails à $5

C'est un peu la déprime en ce moment, vu que tout le monde a été lessivé par la semaine de "vacances" et qu'on retrouve les cours et le rythme bien intense d'avant. Heureusement, Mathilde (qui elle a passé de vraies vacances à Montréal) a invité Sarah, Olivier et moi à une soirée cocktail à $5. En plus elle a ramené son colloc mignon donc c'était deux fois plus cool.

En fait c'est le resto dans lequel travaille Scott (colloc mignon) que s'est fait la soirée, du coup il nous a donné des conseils sur les cocktails à choisir. Le problème quand tu vas prendre un verre dans ton propre bar, c'est que t'es jamais complètement client. Ça n'a pas manqué, Scott nous a fait nos cocktails, pour dépanner la serveuse débordée et enceinte (j'imagine que c'est pour ça, il ne nous a pas réellement donné de raisons et en fait on s'en foutait).

Du coup on lui a demandé s'il fallait qu'il se laisse un pourboire et il nous a répondu "Toujours! Je dit à la serveuse "$50 pour le barman!" puis je me fais un high five à moi-même!" Bref, on passait une bonne soirée.

Le resto fermait à 22h par contre, du coup on est allés au resto/bar juste à côté, The Cascade, pour continuer la soirée. L'ambiance dans le Cascade était très romantique: lumière tamisée, bougies.... A un moment, les mecs et Sarah sont sortis du bar, les mecs pour fumer, Sarah pour les accompagner, et Mathildeet moi sommes restées seules.

Du coup on remarquais qu'à part nous yavait pleins de couples. "Surtout des couples gays!" me dit Mathilde. Ah bah? Ah... Ouais!

Que c'est beauuu

Enfin bref, la vraie raison pour laquelle on était dans ce bar et pas un autre, c'est que Scott nous a dit qu'ils faisaient leurs fameux "deep-fried cookies", c'est à dire du cookie frit. Oui, un cookie, trempé dans de la pate puis frit dans de l'huile chaude.

Yummy yummy!

Eh oui, ce truc qui ressemble à un poisson pané est bien un cookie recouvert de friture! Ça passait même très bien, fallait juste pas trop penser à ce que tu mangeais quoi.

On a pas tarder à rentrer parce qu'on commençait à 8h30 le lendemain et on ne voulait pas rater le dernier bus de 00h30. On a eu celui de 00:00, et il est à peine resté 20 secondes à l'arret. On demande au conducteur pourquoi il était si pressé et il nous répond "En temps de neige, on attend pas aux arrêts." En temps de neige? Mais ya pas de neige!

Sauf qu'évidemment, arrivés au campus en haut de notre colline on est accueilli par ce beau spectacle:

Joyeux Noël!